Présentation

Contexte et dynamiques locales

Situation :

      • Canton de Gy, au sud de la Haute-Saône
      • Accessibilité : sur la D 474 (Vesoul– Gray / déviée) à 23 km de Gray, à 34 km de Besançon et 37 km de Vesoul chef-lieu de Département. Entrée A 36 à 27 km (Miserey-Salines nord de Besançon)

Démographie communale (données INSEE, recensement 2021, publié juin 2021) :

      • Population : 582 habitants en 2021

      Vie locale – activités :

          • Équipements publics : 1 mairie.
          • Loisirs, culture, sports : 2 salles polyvalente avec une salle de réunion, un terrain de football, un terrain de tennis, une aire de pique-nique au bord du lac, une aire de jeux pour enfants.

      Services :

          • Une Agence Postale Communale ouverte tous les jours
          • Pompiers : ils viennent renforcer le Centre de Secours de Gy.
          • Commerces  : un supermarché, une boulangerie et un tabac-presse sur la zone commerciale, 1 café restaurant. Une zone artisanale.

      Les 2 Hameaux

      Bucey-les-Gy se développe au sud vers les deux hameaux qui lui sont maintenant rattachés.

      ROCHE jouxte le village. Il compte trois sources et un lavoir en pierre de bois du 19e siècle. L’eau y est omniprésente grâce aux sources de la Morthe. Ce hameau possédait sa propre mairie.

      Le hameau de SAINT-MAURICE se situe à l’écart, dans une vallée sèche au pied des Grands Bois. C’était la grange de l’abbaye de Corneux, laquelle partageait le patronage de l’église de Bucey-les-Gy avec les archevêques de Besançon. C’est un lieu deux fois “martyr” : dévasté par l’ouragan de juillet 1897 et incendié par les allemands en juillet 1944.

      Petite Cité Comtoise de Caractère

      Bucey-les-Gy a la chance d’appartenir au réseau des “PETITES CITES COMTOISES DE CARACTERE” qui maintenant est devenu :

      L’association régionale des “Cités de caractère de Bourgogne Franche Comté”  regroupe 58 Communes de Bourgogne Franche Comté  autour d’une charte commune.

      Parmi les objectifs : aménagement qualitatif des cités (programme “Schéma urbain de caractère”).

      Pour en savoir plus : https://cites-de-caractere.fr/

      et plus précisément sur Bucey-lès-Gy

      Son Histoire

      Bucey-lès-Gy, ancien village vigneron, ne manque pas de caractère. Il suffit de le parcourir pour s’en convaincre. Avec son architecture rurale typique, il est resté pratiquement tel quel. Ses rues aux maisons collées les unes aux autres avec leurs caves vigneronnes et leurs granges. N’oublions pas d’évoquer le hameau de Saint Maurice situé à 5 kilomètres du centre, qui est au fond de la reculée, entre bois et collines, au calme. C’est un véritable havre de paix, un lieu privilégié pour observer biches, chevreuils ou cerfs.

      Blottie au fond d’une vallée comme dans un écrin formé par les monts de Gy, la commune est traversée par une rivière qui y prend sa source ; la Morthe, dont la force motrice fut autrefois utilisée pour faire fonctionner de nombreux moulins. On y trouvait alors tournerie, saboterie, meunerie, tissages… C’était l’école au coeur du village qui en était le lieu de vie principal, un centre-bourg où se trouvait également la mairie située à l’étage du lavoir communal, classé aux monuments historiques.

      Découvrir Bucey-lès-Gy, c’est aussi emprunter les chemins de traverse. Les trajes plus précisément, ces sentiers qui sillonnent aujourd’hui encore les coteaux jadis occupés par la vigne et qui permettaient de rejoindre l’église classée, fièrement posée sur un promontoire qui domine le village et ceux des alentours. De là, le point de vue est remarquable et permet de découvrir une flore riche marquée par la présence de pelouses sèches, et par beau temps le plateau de langres.

      Cohérence architecturale, espaces urbanisés et naturels bien répartis, le village a un caractère qui va au delà de son label de petite cité. Une politique de rénovation urbaine marquée notamment par une réhabilitation des principales voies du village, et l’ambition de sauvegarder le caractère du village tout en conservant sa vitalité, importante pour ceux qui y vivent ou viennent pour une simple visite. De plus la vie associative est importante.

      Les nombreux touristes qui passent ici sur les sentiers balisés des pelouses le savent bien, Bucey-lès-Gy mérite que l’on s’y arrête et que l’on prenne le temps de découvrir ce caractère forgé entre nature et patrimoine.

      Les maires depuis 2 siècles

      Maires de BUCEY-LES-GY 1808-2020

      1808-1812 Jean-Claude COLARD
      1813-1815 Jean-Charles PONCELIN
      1815-1816 Pierre Joseph RENAUD
      1816-1823 Jean-Claude COLARD
      1823-1831 Jean-Baptiste DEVILLE

      1831-1864 Xavier VILLEQUEZ (durant 33 ans)

      1864-1870 Eloi COLARD
      1870-1873 Pierre RENAUD
      1873-1876 Jean-Baptiste GAUTHIER
      1876-1880 Claude CHAUSSE
      1881-1884 François GRILLET
      1884-1888 Alexandre GRILLET
      1888-1892 Jean-Baptiste GAUTHIER
      1892-1900 Jean-Baptiste CHAUVELOT
      1900-1906 Jean-Baptiste MOURGEON

      1906-1929 Henri SIRGUEY (durant 23 ans)

      1929-1931 Philippe BERGERET
      1932-1935 Antoine BERNARD
      1935-1937 Etienne BOUTON
      1937-1944 Eugène CHAUVELOT
      1944-1945 Antoine BERNARD
      1945-1947 Georges BOUTON
      1947-1950 Georges FAIVRE
      1950-1953 Aimé VIARD

      1953-1971 André BRANCHE (durant 18 ans)

      1971-1995 Paul CHEVIET (durant 24 ans)

      1995-2003 Bernard CLADE
      04/05 2003 Stéphane RABBE (Intérim)
      2003-2008 Pascale POULNOT

      2008-2020 Emile NEY (durant 12 ans)

      2020 Freddy KOPEC

      Les personnages célèbres

      Soeur Rosalie CHAPELAIN 

      est née le 22 janvier 1822 à Bucey les Gy (plus précisément à Roche).
      Elle est à l’origine d’une congrégation religieuse “LES FILLES DU SAINT- COEUR DE MARIE” qui compte actuellement encore 254 religieuses africaines.
      Son père d’origine modeste, devenu orphelin à 3 ans, fut élevé par une famille très riche de la région, à laquelle il resta lié toute sa vie en devenant leur intendant ; (la famille Willequez). Sa mère d’une famille plus aisée le suivit. L’arrivée de religieuses de la Charité de Besançon dans son village consolide son désir de devenir religieuse. Elle part pour Paris en 1842. Est morte le 16 juin 1886.

      Extrait d’une thèse “La mission au Féminin” de Geneviève Lecuir-Nemo

       

      Qui est Jeanne Caroline CHAPELAIN ?

      Jeanne Chapelain est née le 27 Janvier 1822 à Roche, commune de Bucey-les-Gy. Les parents originaire d’Igny, où ils se sont mariés le 17 Avril 1820 à Igny. Joseph Chapelain 25 ans fils de François Chapelain Tisserant à Igny et de Anne Gouvernet son épouse demeurant à Igny. Après leur mariage en 1820, le couple vient s’installer au hameau de Roche commune de Bucey-les-Gy, le père comme jardinier au service de Monsieur Villequery, de Bucey. Jeanne Caroline Chapelain  est élevée dans l’amour de ses parents, elle reçoit une bonne éducation pieuse de sa mère, elle s’éveille à une foi profonde et c’est au moment de sa première communion qu’elle reçoit son appel (premier) elle lit beaucoup et pense à une vie religieuse (missionnaire) elle rencontre dans son village les sœurs de la charité (Jeanne Antide Touret).

      Elle se heurte à l’opposition de son père qui ne peut envisager une telle vocation. Elle part pour Paris, en 1842 pour être indépendante de ses parents et leur envoie de l’argent pour subvenir à leur besoins, enfin elle obtient l’autorisation de son père pour devenir religieuse. Autorisation exigée par son confesseur, plus rien ne la retient.

      Quelques dates de la vie de Jeanne Caroline CHAPELAIN

      1822 : 27 janvier : naissance de Jeanne Caroline Chapelain à Roche commune de Bucey-les-Gy

      10 février : baptême à l’église de Bucey-les-Gy. Parrain Hugues Charles Lécuyer ; Marraine Jeanne Musard sa tante.

      1834 : Première communion, premier appel à la vie religieuse, rencontre et fréquentation des sœurs de la charité séjournant à Bucey-les-Gy rue de l’église.

      1842 : Départ pour travailler à Paris, elle quitte sa famille avec douleur et lui envoie de l’argent pour vivre.

      1845 : Rencontre avec les sœurs de Saint Joseph de Cluny (Anne Marie Javouhey) directrice qui l’accepte aussitôt sans Dot.

      1847 : Prise d’habit

      1848 : Evènements politiques, retard dans le Noviciat 2 février : Elle prend le nom de soeur Rosalie

      1849 : Elle entre au noviciat

      1850 : Elle prononce ses vœux après autorisation obtenue par Mére Javouhey

      1851 : Elle part pour Gorée en Afrique, comme hospitalière

      1858 : Elle est appelée à prendre la direction du Noviciat des filles du Sacré coeur de Marie au moment de sa création par Monseigneur Kobis à Dakar

      1876 : Elle est encore supérieure de la congrégation. Elle rentre en France (cause santé) une hépatite. De retour au Sénégal la même année elle laisse la place de supérieure à Mére Joséphine Sagna, première soeur Sénégalaise. Elle retourne chez les sœurs de Cluny à Saint Louis en octobre et tient le dispensaire de l’Ile jusqu’à sa mort le 16 juin 1886.

      François Xavier Fougeroux : 1773 / 1838 “philanthrope”

      François Ferdinand Villequez : 1822 / 1890 “juriconsulte”