Son Histoire

Bucey-les-Gy dans l’Histoire

Le site de Bucey a été colonisé par les populations des Ages des Métaux. Elles ont laissé des traces d’occupation, en particulier des sépultures mises à jour au XIX°siècle. Au Moyen Age, Bucey était situé au cœur des possessions des Archevêques de Besançon dans la région gyssoise.

L’abbaye de Corneux partageait avec les archevêques le patronage de l’église. La paroisse était importante et regroupait un certains nombre de hameaux et villages environnants, appelés « TERRE SAINT MARTIN » réalité qui subsiste encore actuellement.

A la fin du XVII° siècle, un hôpital rural et un ermitage existaient sur le territoire de la commune. Les dévastations des guerres de Dix Ans ( 1635-1644) puis de la Conquête française sous Louis XIV expliquent le peu d’architecture antérieure au 18° siècle.
L ’épidémie de Choléra de 1854 a décimé la moitié de la population.
Deuxième bourg du canton après Gy, sa population était de 1457 habitants en 1861 (660 en 2009). Le hameau de Roche étire le village vers le sud ; celui de St Maurice, ancienne grange de l’abbaye de Corneux a été détruit par une tempête à la fin du XIX° siècle puis à nouveau détruit partiellement en 1944.
La prospérité de la commune était due essentiellement à la culture de la vigne et au commerce du vin. Il n’est donc pas étonnant de trouver un riche habitat vigneron mais aussi des équipements collectifs de qualité, preuves d’un dynamisme dont le bourg ne s’est pas départi encore actuellement.

 

L’habitat vigneron ( XVIIIème et XIXème)

L’histoire de Bucey est indissociable de celle de la vigne. De nombreux aspects du paysage et de l’Habitat en témoignent. Les coteaux en terrasses, où les murgers séparaient et soulignaient les parcelles ou les chemins, étaient (jusqu’à la fin du XIXème) tous plantés de vignes.

Les maisons vigneronnes sont le modèle architectural dominant dans le village. Elles sont mitoyennes (avec ou sans grange). Elles possèdent une cour fermée avec un portail sur rue. Les caves sont enterrées et voûtées, semi enterrées, et se limitent parfois à un simple cellier. On remarque la présence fréquente d’un escalier extérieur. La ferme bucéenne est bâtie sur trois travées : la grange, l’écurie, l’habitation. Certains celliers ont été transformés en granges pour répondre aux nouveaux besoins de la polyculture ou de l’artisanat.

La cité longe la Morthe jusqu’aux deux hameaux qui lui sont rattachés. Celui de Roche est mitoyen du village et le Hameau de Saint Maurice qui se situe à l’écart, dans une vallée sèche au pied des Grands Bois.